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Bref sur l'actualité

 
* INFOS R.D.Congo 
 
1* RDC: l'armée encore en formation cohabite avec des forces privées rivales  
 
 
KINSHASA (AFP) - 01/09/2006 15h13 - La formation d'une nouvelle armée en République démocratique du Congo (RDC), à laquelle participent anciens soldats et ex-rebelles, a pris énormément de retard, laissant de côté des milliers de militaires qui répondent aux ordres d'"armées privées" rivales, sources d'insécurité.  
 
"Tant qu'on n'aura pas fini la démobilisation, il y aura instabilité", estime Daniel Kawata, coordonnateur général de la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion (Conader).  
 
"Kinshasa nous en a donné la preuve. Dans la capitale, entre 15.000 et 20.000 hommes doivent entrer dans le processus de démobilisation", ajoute-t-il.  
 
Du 20 au 22 août, des affrontements ont opposé les militaires du président Joseph Kabila et ceux du vice-président Jean-Pierre Bemba, faisant au moins 23 morts à Kinshasa.  
 
Les deux hommes, en lice pour le second tour de l'élection présidentielle du 29 octobre, conservent des "armées privées qui sont en dehors d'un cadre légal", selon Pierre-Antoine Braud, chercheur à l'Institut d'études de sécurité à Paris.  
 
Les militaires de M. Kabila sont estimés à entre 10 et 16.000 selon les sources, et ceux de M. Bemba entre 2 et 5.000.  
 
La création d'une armée "nationale, restructurée et intégrée incluant" les anciens soldats, rebelles et miliciens de la guerre de 1998 à 2003 est prévue par l'Accord global et inclusif de décembre 2002.  
 
Elle se déroule en deux étapes: d'une part la démobilisation, et d'autre part le "brassage" - qui consiste à mélanger dans des mêmes unités les adversaires d'hier en vue de leur intégration dans de nouvelles brigades - ou la "réinsertion" pour les candidats au retour à la vie civile.  
 
Le gouvernement congolais avait fixé un calendrier pour cette réforme jugée capitale pour le retour à la paix: les 18 brigades dites "intégrées" devaient être opérationnelles avant le début des élections générales, le 30 juillet 2006.  
 
Mais à ce jour, seulement 14 d'entre elles, en sous-effectifs notables, souvent privées de moyens de transports, radios et matériels militaires suffisants, ont été formées, selon le général Pierre-Michel Joana, chef de la mission de l'Union européenne d'appui à la réforme du secteur de la sécurité en RDC (Eusec).  
 
Il reste encore "entre 50.000 et 60.000 personnes à démobiliser", dont les militaires de MM. Bemba et Kabila, sur un total d'environ 190.000, estime M. Kawata.  
 
"On aurait pu terminer dans les délais, mais l'état-major (congolais) n'a pas fait preuve de bonne volonté et la communauté internationale n'a pas tapé du poing sur la table", affirme, sous couvert d'anonymat, un expert militaire occidental.  
Fin juin, les centres qui accueillent les démobilisés ont fermé, faute de moyens, selon la Conader.  
 
"Il nous faudrait une rallonge de 15 millions de dollars" pour finir la démobilisation, évalue M. Kawata, alors que la communauté internationale a déjà accordé à la Conader 200 M USD, dont une partie a été détournée et/ou gaspillée selon plusieurs sources militaires.  
 
"Il faut accélérer le processus d'intégration, pas le ralentir", surtout dans le contexte électoral, estime M. Kawata.  
 
Les militaires des camps Kabila et Bemba pourraient de nouveau se battre "car il y a des volontés de représailles", prévient de son côté l'expert.  
 
Les risques de violences ne se posent pas seulement à Kinshasa. Près de 36.000 militaires n'ont pas encore été démobilisés dans les Kivu (est) et le Katanga (sud-est), provinces parmi les plus instables, selon le ministre de la Défense, Adolphe Onusumba.  
 
"Des irréductibles sont réticents au brassage", notamment pour "garder des unités dévouées au cas où, après les élections", estime le général Joana.  
 
"Il faut finir l'intégration car la réconciliation fonctionne au sein de l'armée", assure-t-il. Les affrontements du 20 au 22 août "auraient pu se traduire par des incidents au sein des brigades intégrées. Elles ont bien résisté", note-t-il.  
 
"source; congo vision" 
 
 
2*Un rapport des diplomates américains établit une responsabilité « claire » de Joseph Kabila dans les affrontements du 20 au 22 août à Kinshasa  
 
Selon un article de Washington DC publié par le site de l’APARECO (www.aparecordc.org), le président, M. George Bush a dirigé une réunion consacrée à l’examen des causes affrontements entre les troupes des vainqueurs du 1er tour de la présidentielle du 30 juillet 2006 en RDC. Le rapport des diplomates américains en poste à Kinshasa transmis à Georges Bush « établit une responsabilité claire du Président sortant Joseph Kabila (le porteur des œufs) qui n’a pas beaucoup digéré le fait de se retrouver au second tour face à son Vice-Président Jean Pierre Bemba ». 
 
 
Deux diplomates américains en danger de mort à Kinshasa 
 
Des événements d’une très rare violence se sont déroulés du dimanche 20 août 2006 à mardi 22 août 2006 en plein centre de la ville province de Kinshasa qui compte près de 10 millions d’habitants, cette barbarie a causé la mort de près de cent personnes civiles et militaires selon l’ONU. Au cours de cette bataille rangée en plein centre de Kinshasa entre la garde personnelle du Président sortant Joseph Kabila et celle de son Vice-Président Jean Pierre Bemba, la vie des 14 diplomates étrangers, tous membres du Comité International d’Accompagnement de la Transition le CIAT, a été sérieusement mise en danger ; Parmi eux il y avait deux citoyens américains: le Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU Mr William Lancy Swing et l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique Mr Roger Meece. 
 
Après avoir reçu le rapport préliminaire établissant les responsabilités de ce qui apparaît comme un coup de force militaire de la part de Joseph Kabila, le président américain Georges Bush a dirigé une réunion avec son Vice –Président Dick Cheney, la Secrétaire d’Etat américain Mme Condeleeza Rice, la Sous Secrétaire d’Etat américain chargée des affaires africaines Mme Jendayi E. Frazer, le Ministre de la défense Mr Donald Rumsfeld et directeur de la CIA le Général Michel Hayden. 
 
En effet, le rapport des diplomates américains en poste à Kinshasa, établit une responsabilité claire du Président sortant Joseph Kabila qui n’a pas beaucoup digéré le fait de se retrouver au second tour face à son Vice-Président Jean Pierre Bemba. Les Kinois ont assisté déjà le dimanche 20 août 2006 à une prise d’otage du président de la commission électorale indépendante l’Abbé Apollinaire Muhulongi Malumalu par la garde personnelle de Joseph Kabila, la GSSP. Monsieur l’Abbé a été empêché d’aller proclamer les résultats du premier tour à la télévision d’Etat congolais, la Rtnc. Il a dû faire appel aux unités blindées de la Monuc pour sortir de son monastère le centre Nganda transformé en prison par la GSSP. 
 
Une autre fusillade a éclaté le même dimanche 20 août 2006 devant la chaîne de télévision Canal Kin tv lors qu’un convoi supposé y amener le Vice-Président Jean Pierre Bemba, le quel devait fait une déclaration de circonstance juste après la publication des résultats de l’élection présidentielle par l’Abbé Malumalu. Heureusement pour le Vice-Président que son service de renseignement militaire lui avait prévenu d’une tentative imminente d’assassinat politique contre sa personne, organisée par le Président sortant Joseph Kabila. Jean Pierre Bemba n’était donc pas présent dans ce convoi. 
 
Le mardi 22 août 2006, alors que le Vice-Président Jean Pierre Bemba était en réunion de travail dans sa résidence officielle avec les 14 diplomates du CIAT, les troupes de la GSSP de Joseph Kabila ont encerclé la résidence officielle de JP Bemba et se sont lancées dans une attaque d’une très rare violence avec des gros moyens de guerre : chars de combat, roquettes antichars, obus de mortier, l’intention de tuer le Vice-Président était manifeste. Malgré la résistance acharnée de la garde personnelle de Jean Pierre Bemba, les occupants de sa résidence n’avaient aucune chance de s’en sortir vivant de ce piège mortel. Les 14 diplomates s’étaient réfugiés dans la cave humide de la résidence pour échapper à la mort. Les diplomates américains ont tout d’abord téléphoné personnellement à Joseph Kabila pour lui rappeler leur présence dans cette résidence qui servait de cible, mais curieusement ce dernier n’à rien voulu savoir, ils ont alors dû faire appel aux soldats de la force européenne Eufor basée à Kinshasa sur l’aéroport de Ndolo, cette dernière n’est arrivée qu’après 3 heures des combats acharnés. Il y a de quoi se poser des sérieuses questions quand on sait que la distance approximative entre l’aéroport de Ndolo et la résidence de Jean Pierre Bemba est d’environs 7 kilomètres. Même en chameau ou à pied ces forces auraient pu arriver beaucoup plutôt ; Il y a donc eu un grave dysfonctionnement dans la chaîne de commandement au sein de ces forces européennes. 
 
Un autre rapport de la CIA montre bien l’existence d’un complot international contre le Vice-Président congolais Jean pierre Bemba. Les forces Onusienne et Européenne sensées faire respecter l’embargo sur les armes vers la RDCongo ont laissé Joseph Kabila s’approvisionner en matériels militaires via le port de Matadi : Chars de combats, armes lourdes et munitions, fraîchement achetés en Europe une semaine avant les élections. Les émissaires de Joseph Kabila envoyés en Europe: Son conseiller Kabuya Lumona, le général Eluki Monga Aundu, Paul Vougbo Ndebo et le général Etumba n’ont pas fait mystère des intentions réelles de leur chef, si jamais ce dernier ne passait pas au premier tour. Certaines chancelleries occidentales étaient parfaitement au courant des préparatifs militaires de cette tentative d’assassinat sur la personne de du Vice-Président JP Bemba, mais personne n’a réagi préventivement afin d’éviter ce spectacle de guerre en pleine ville province de Kinshasa. Le récit falsifié et incohérent des événements tels que relaté honteusement par le chef d’état major général de l’armée congolaise, le Lieutenant Général Kisampia Sungilanga montre à suffisance une fuite en avant, l’amateurisme et l’incompétence généralisée de Joseph Kabila et de tout son entourage dans la conduite des affaires de l’Etat congolais à tous les niveaux. 
 
Dans ce rapport destiné au président Bush, les diplomates américains tiennent à saluer le courage du Vice-Président Jean Pierre Bemba qui a assuré de manière exemplaire la sécurité des 14 diplomates membres du CIAT au péril de sa propre vie. Ce rapport fait aussi mention du limogeage d’un officier militaire conseiller de Jean Pierre Bemba ; En effet, Jean Pierre Bemba a limogé l’un de ses conseillers militaires parce que ce dernier lui avait suggéré pendant le siège de la résidence une opération sécrète dont le nom de code est « Kolwezi » en mémoire au massacre des occidentaux organisés par Mobutu dans la ville de Kolwezi au Katanga en 1979 pour obliger l’ONU à venir à son secours face à une forte rébellion des gendarmes Katangais; Selon ce conseiller militaire de Jean Pierre Bemba, l’opération Kolwezi consistait à éliminer les 14 diplomates membres du CIAT y compris les deux américains et de maquiller ce crime en le mettant à charge des hommes de Joseph Kabila. 
 
Heureusement que le Vice-Président Jean Pierre Bemba avait catégoriquement refusé cette opération Kolwezi, bien qu’alléchante, qui d’un point de vu purement stratégique lui aurait permis de discréditer définitivement son adversaire politique, le Président sortant Joseph Kabila, aux yeux des partenaires occidentaux et de le mettre hors cours pour le second tour de l’élection présidentielle en RDCongo. De toutes les façons le fait d’avoir protégé la vie des diplomates occidentaux contre l’attaque de la garde de Joseph Kabila va certainement jouer en faveur de Jean Pierre Bemba aux yeux des occidentaux qui du reste n’ont jamais caché leur soutient vis-à-vis du Président sortant Joseph Kabila. Quel gâchis! 
 
Ces événements de Kinshasa vont certainement influencer négativement les débats au conseil de sécurité de ce vendredi 29 septembre 2006 au sujet de la vente clandestine de l’Uranium congolais au régime de Téhéran parrain du réseau terroriste international, trafic organisé via la Tanzanie par Joseph Kabila et ses proches collaborateurs. Affaire à suivre.  
 
Par Jackson Wilson (La Collecte 31/08/2006)"source kabiladoitpartir.com" 
 
 
 
 
 
 
2°)VISITE DU CHEF DE L'ETAT AU BAS-CONGO 
 
- lundi 08/08/05; le chef de l'etat poursuivant sa visite au Bas-congo, il etais ce lundi 8 a Singini pour rendre hommage au tombe du premier president de la republique Joseph Kasa vubu est a profiter d'evaluer ce service de la construction du mossolé. Des là il a poursuivi sa route vers Boma. 
 
 
-Mardi 16/08/05 :le chef de l'etat, joseph kabila Kabange,a eu a visité la route de boma-Muanda au volant de sa jeep,dont il inspecter les 30 premier kilometre cette route se trouve dans un état de dégradation, elle constitue un véritable calvaire pour les voyageurs. 
 
 
 
 

  
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